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FFIX plonge le joueur dans l'action dès les premières minutes. Tout de suite et en peu de temps, on découvre à la fois la finesse des décors, l'essentiel du système de jeu, le principe des combats… Et surtout la profondeur de caractère des personnages.
Le personnage principal, Djidane, appartient à une bande de sympathiques voleurs déguisés en comédiens ambulants. Une queue de singe le distingue des autres humains, mais son caractère frivole et ses attitudes de don Juan s'accordent très bien avec son courage et son grand cœur : c'est un héros ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
Si vous dirigez Djidane dès le départ, la suite du jeu mettra entre vos mains plusieurs autres personnages, qui finiront par constituer une compagnie franchement hétéroclite. Une princesse héritière, un chevalier lourdaud, un (très) jeune magicien maladroit aux origines mystérieuses, un glouton insatiable aux pouvoirs magiques et d'autres, plus étranges encore… Vous les dirigerez tous, à un moment ou à un autre. En effet, le jeu vous fait prendre le contrôle d'un ou plusieurs personnages en fonction des circonstances, sans vous laisser le choix. Surprenant dans un premier temps, ce parti pris vous permet de mieux connaître chacun des protagonistes du jeu, leur passé, leurs motivations… Le soin manifeste consacré à les rendre riches, complexes et attachants porte ses fruits. On s'intéresse volontiers aux doutes et aux préoccupations de chacun. Tout cela s'accorde parfaitement avec un scénario magistral, truffé de rebondissements, de trahisons, d'intrigues tortueuses et de déchirements familiaux. Le tout tiendra le joueur en haleine sur pas moins de quatre CD, et plus d'une centaine d'heures de jeu. On reste soumis aux règles du RPG : résoudre des énigmes, trouver des objets, accumuler les points d'expérience, apprendre de nouveaux sorts et compétences. Les décors, très détaillés et soignés, immergent le joueur dans un univers médiéval fantastique coloré mais finalement très classique. De là, on peut dire que FFIX referme la parenthèse de l'épisode FFVIII, dont le graphisme, l'univers, le caractère des personnages et le système de jeu se détachaient beaucoup de l'ensemble de la série. Quant aux très nombreuses cinématiques de FFIX, tout en images de synthèse, elles méritent aussi des compliments justifiés en ce qui concerne leur réalisation. Généralement assez courtes, elles ponctuent régulièrement les moments forts de l'intrigue. Le système de jeu, épuré par rapport aux versions précédentes, permet de gérer chaque personnage (équipement, objets, capacités) en peu d'écrans. Une fonction permet même d'optimiser l'équipement de chacun d'un seul coup, en fonction des pièces disponibles. Mais attention, cette possibilité peut vous faire passer à côté de certains pouvoirs magiques. En effet, il vaut parfois mieux choisir un objet ou une arme moins puissante, mais qui confère des pouvoirs et capacités spécifiques. Les combats se gèrent assez facilement, dès que l'on maîtrise les effets des armes et des sorts de chacun. On constate assez vite que la victoire est bien le fruit d'un travail d'équipe, dont chaque membre est complémentaire des autres (un magicien, un soigneur, un voleur, un guerrier, un invocateur…). |
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